10 mars 2016

Les étiquettes et l'education



          Je suis parti de chez mes parents à l'âge de 19 ans pour faire des études littéraires. J'ai connu des hauts et des bas. Je suis tombée amoureuse plusieurs fois. J'ai fait plusieurs boulots et j'ai rencontré plein de gens. De toutes les catégories sociales et de toutes les classes. J'ai connu des pauvres et j'ai connu des riches. J'ai été témoin de la souffrance des proches. Je me suis rendu compte de l'injustice, de la corruption et de la situation du monde en général. On est censé de croire que la vie est simple, mais ce n'ai jamais le cas. On est éduqué de reconnaître l'autorité et jamais poser des questions. Quand on est à la maternelle, on apprend se tenir à carreaux.

          Un enfant a besoin de courir, de jouer, de s'exprimer, de découvrir le monde. On lui coupe l'élan et les ailes et on l'apprend l'obéissance. S'il est trop agité on lui met un diagnostic. Il est hyperactif, il n'est pas normal. S'il est trop renfermé sur lui même il est autiste. On met trop souvent des étiquettes. Je n'aime pas les étiquettes, les statistiques, les standards. Je crois que chacun est unique. On a inventé les étiquettes pour nous faire croire qu'on fait partie d'un groupe et on est tous pareil. On n'est pas pareil. Même les jumeaux identiques ne sont pas pareil. Les empreintes sont uniques, l' ADN est unique. Pourquoi je voudrais être comme tous les autres? Pourquoi me limiter au métro, boulot, dodo quand je veux me dépasser moi-même? Pourquoi me contenter d'être comme tout le monde et pas être comme Mozart, ou Picasso, ou Hemingway? Pour qui je vis ma vie? Pour moi ou pour les autres? Pourquoi donner de mon temps et mon énergie à un patron quand je peu donner tout pour mes rêves. Quand je serai vieille, je regarderai mon passé et je regretterai de ne pas suivre mes rêves. 

           On veut toujours plus d'objets, une maison, de l'argent qu'on vend notre temps pour l'argent. Et plus on travaille, plus on paye, moins on a. Quand un compositeur écrit une chanson, il est payé toute sa vie. Quand il meurt, ses enfants seront payés aussi. Chaque fois qu'on entend une chanson, quelqu'un reçoit un chèque. Quand quelqu'un devient ministre un jour, il est payé pour toujours. Pourquoi alors quand quelqu'un est embauché dans une boîte, il est si facile de remplacer? Pourquoi un ministre reste ministre et l'ouvrier devient chaumer? Bien sûr on n'est pas tous doués comme Picasso ou Mozart, mais comment savoir si depuis une très jeune âge on est poussé à choisir un métier? Même les jouets sont conçus pour les apprendre le travail. On a la cuisine, la pâtisserie, la trousse de docteur ou bricolage. On les limite leur choix. Les parents ne savent pas laisser libre la créativité des enfants car ils n'ont pas appris. Quand on observe les acteurs, les chanteurs, les sportifs, ils sont libres. Ils travaillent dure, mais ils aiment leur travail. 

         Les enfants suivent le même chemin que leur parents. Un ouvrier va éduquer son enfant d'être pareil. Pour lui un artiste meurt de faim. Il ne voit pas un autre chemin. Mais il y a un autre chemin. Il faut croire en toi. Chacun a un don. Et quand tu fais ton travail avec passion, tu es heureux et motivé. Et tu changes ta vie. Tu n'est plus un être parmi les autres. Tu es toi. Tu sais qui tu es, tu sais ce que tu vaux. Tu n'as plus besoin d'une étiquette ou même une place dans le monde. Tu es quelqu'un. Tu es un modèle. Pourquoi certains gens réussissent? Parce qu'il ont une autre vision sur le monde. Le monde a besoin de tous. Les agriculteurs nous nourrissent, les docteurs nous soignent, les commerçants nous amènent les objets à côté. Tous ont un rôle important. Mais sans le monde artistique, on ne pourrait pas voir la beauté du monde. Dans un monde de plus en plus pragmatique, les artistes sont comme une brise d'air frais.

04 mars 2016

Comment on est manipulé

       Pourquoi on fait ce qu'on fait dans notre vie? Pourquoi on achète ce qu'on achète? Comment on se voit et comment les autres nous voient? Ce sont des questions qui ont une seul réponse. On est manipulé de croire, de faire et d'acheter. On est manipulé par les pubs. Une certaine marque a plus de valeur parce qu'ils nous disent. Et le produit devient le meilleur que d'autres au niveau inconscient. J'ai remarqué moi-même que j'avais la tendance de choisir une certaine marque juste parce que je l'ai vue à la télé. Quand j'ai commencé à étudier les étiquettes j'ai vu la différence. Quand on a plus de trois E, dans ma tête une alarme se déclenche et fait taire la pub. Les produits les plus promus sont rarement les plus sains ou les plus naturels. Ils nous vendent des produits chimiques dans un bel emballage. On est attiré par tout ce qui brille, mais tout ce qui brille n'est de l'or. 

         Pourquoi investir dans le markéting plus que dans la qualité? Parce que ça apporte un profit immense. Les multinationales sont milliardaires parce qu'il ne payent pas cher les produits de base. C'est plus cher de mettre des vrais citrons dans une limonade que des arômes de citron. Et l'emballage ne coute pas non plus trop cher. Alors pourquoi on paye si cher? Parce qu'ils nous font payer la pub. Et ce n'est pas que les producteurs qui nous manipulent. Les supermarchés nous manipulent aussi. Ils mettent les produits pour les enfants à leur hauteur. Comme ça ils mettent eux-même dans le caddie. Et tu ne peux pas refuser ton enfant. Et ainsi on les fait gagner de l'argent qu'on n'avait pas l'intention de dépenser au début. Ils font des promotions pour nous faire croire que c'est une bonne affaire et on achète plus qu'on a besoin qui va finir dans la poubelle parce qu'on n'a pas vu la date d'expiration. Et c'est quoi ce prix de 9,90 Euro? C'est 10 Euro sans 0,10. Mais alors pourquoi on a l'impression que c'est moins cher? Parce que notre subconscient voit que le 9. Pareil avec 39,90 Euro. 40 Euro c'est cher, 39,90 c'est trente et quelque dans notre tête. Donc moins cher. Cette méthode nous manipule pour acheter et ça fonctionne.

           Et dans la vie comment on est manipulé? Travailler pour acheter. Plus on a, plus on veut. Ils nous vendent des rêves. Des vêtements de marque, des bijoux, des sacs à main, des montres, des chaussures. Si on n'a pas tout ça on est mal vu, on est pauvres et c'est une honte être pauvre. Mais un salaire ne pourra jamais tous ces besoins. Quand tu as payé le loyer, l'électricité, l'eau, impôts et les courses nous reste pas assez pour s'acheter cette paire de chaussures qu'on rêve. Soyons réaliste! 95% des femmes pourront jamais s'offrir un Louis Vuitton. Mais on est manipulé de croire qu'on sera plus heureuses avec des belles choses qui coute un salaire. Mais si tu n'as pas les moyens ils viennent avec la solution: la découverte et les crédits. On est censé de croire que c'est pour nous aider. Mais c'est une autre manipulation. Payer plus tard pour les produits qu'on achète aujourd'hui. Mais à la fin la note est salée. Si on met de l'argent de coté petite à petite dans quelques mois tu pourra t'acheter ce que tu veux sans crédit. Ici je ne parle pas d'une maison, mais des objets qu'on peut acheter. Tu peux éviter les crédits de consommation. Tu paye 20% d'intérêts. Quand tu mets de coté, l'intérêt est 0. Tu l'auras plus tard mais au prix réel.

         On est manipulé de croire que l'argent nous apporte le bonheur, mais le bonheur se trouve dans les choses gratuites: un diner en famille, le rire des enfants, une promenade main dans la main, un baissée, un sourire. Souvent on aime les choses et on utilise les gens. Il faut apprendre à aimer les gens et utiliser les objets.On a besoin d'un toit, de la nourriture et de l'amour. Tous les autres besoins sont en réalité des désirs. On est manipulé de croire que les désirs sont des besoins pour remplir les poches des riches. Pendant que nous on devient de plus en plus fauchés. Moi je n'ai pas besoin de produits de marque. J'achète des légumes et des fruits fraiches du marché, j'évite Coca-Cola, Pepsi, Macdonald, KFC et d'autres marques de genre, j'achète mon pain à la boulangerie familiale de coin de la rue. J'achète ce que j'ai besoin et rien de plus. Je préfère investir dans l'avenir que dans des objets qui seront plus à la mode la prochaine année. Il faut savoir comment on est manipulé et éviter de se faire piéger. Il faut être prévoyant car le future n'est pas certain. On ne sait pas si on aura encore un job dans un an ou plus. On ne peut pas être certain de rien.

         On voit dans les pubs des femmes heureuses et avec une vie parfaite. Tout ça grâce à leur corps parfait. On est manipulé de croire que si on est parfaite, on sera plus heureuses. Mais on est pas toutes des mannequins. Et ils nous ont manipulé à croire que seulement une femme de 90-60-90 est parfaite. La plupart des femmes ne sont pas comme ça. C'est pas pour ça qu'elles ne sont pas belles. Avant ma grossesse je faisais taille S, mais mon ex me trouvait trop maigre. Quand j'ai rencontré mon chéri il m'a dit qu'il m'aime pour moi et même grosse il m'aimerait. Maintenant j'ai quelques kilos de plus qu'avant et je suis bien dans ma peau. Je ne suis plus trop maigre et sans formes. Je suis une femme qui s'aime et qui est aimée. Pour être heureuse on n'a pas besoin des belles choses ou un corps parfait. On a besoin d'amour. Et l'amour ne s'achète pas.

03 février 2016

Se détacher du passé

Si quelqu'un un jour nous dirait comment sera notre future, pourrait-on oublier le passé? Moi longtemps j'ai regretté le passé sans regarder vers le future. Je croyais que ce que j'ai vécu il y a quelques années c'était le bonheur, mais je ne connaissais pas la vraie signification du bonheur. On regrette tellement le passé qu'on oublie vivre dans le présent. Et quand on n'est pas guéri des blessures du passé le passé se répète.

Quand on a souffert, on ne veut plus souffrir. Mais on se concentre tellement sur la souffrance qu'on ne veut pas qu'on oublie se concentrer sur le bonheur qu'on veut trouver. Alors quand on se dit: je ne veut plus souffrir l'inconscient ne reçoit pas le bon message. L'inconscient ne reconnaît pas la négation. C'est pour ça qu'il faut changer le message. Pour ceux qui pensent aux moments heureux la souffrance n'existe pas et ils vivent dans le présent sans trop penser au passé. C'est dure se détacher du passé quand on pense qu'à ça. Quand une porte se ferme, une autre s'ouvre. Mais on regarde tellement la porte fermée qu'on ne voit pas la porte qui s'ouvre pour nous.

Pour la plupart des gens les plus grandes blessures du passé sont à cause des séparations. Comment gérer les séparations? Comment réagir dans cette situation? Rester calme, cool et accepter ? Ou pleurer, l'en vouloir, l'accuser? Ou essayer de se remettre ensemble? On a tous eu ce genre de relation où on se sépare et on se remet ensemble.Et ça nous arrive des fois de rencontrer le même genre de mec. C'est pas forcément une bonne chose. On se fait une idée fixe sur un certain genre et après on est malheureuse. En fait quand on ne peut pas se détacher du passé on le répète avec d'autres gens. Je parle de mon propre expérience. Je suis restée attachée à mon premier amour trop longtemps. Et j'ai attiré des petit copains similaires au premier. C'était comme si je recréais les mêmes circonstances. Et ce qui avait changé c'était mon attitude.

Je suis tombé amoureuse pour la première fois à 19 ans. C'était un vrai coup de foudre. Il était comme j'avais rêvé depuis que j'étais petite. Je croyais vraiment que c'était l'homme de ma vie et qu'on va rester ensemble pour toujours. Mais il avait des moments quand il devenait froid, distant, mystérieux. Il n’était pas prêt de s'engager. Et on s'est séparé. Pendant des années je me suis fait un film sur cette histoire. J'étais convaincue que c'était fini à cause de moi. Cette triste expériences m'a marquée. Je n'étais pas assez bien pour lui. Maintenant je me dit: c'était lui qui n'était pas assez bien pour moi. Et aucun des mes ex. Je me souviens quand on s'est quitté je ne l'ai pas reconnu. Ce n'était plus l'homme que j'avais aimé tellement. Ses yeux verts étaient devenu si froids que j'ai gardé longtemps cette image dans ma tête. L'homme gentil, attentionné et amoureux était disparu. Et dans mes relations suivants je rencontrais le même type. C'était une spirale infernale. Souvent c'était la même histoire. Un des mes ex m'a dit: "Je ne t'ai rien promis." C'était moi qui se faisait des idées. Encore une fois quelqu'un qui ne voulait pas s'engager. Mais en réalité il ne voulait pas s'engager avec moi. Car même pas six mois plus tard il s'engageait avec une autre et ils ont eu un enfant. Alors qu'à moi il me disait qu'il n'était pas prêt d'être papa.

Mais quand j'ai décidé de me détacher du passé les choses ont changé. Je n'attirais plus le mec distant, froid, incapable de m'aimer. Je ne me disais plus que je ne suis pas assez bien. J'ai commencé à avoir confiance en moi, à demander d'être respectée et appréciée. J'ai effacé tout ce qui me faisait revenir au passé. Pour moi une nouvelle vie commençait. J’étais libre. Et j'ai changé mon destin. Maintenant je suis heureuse en couple avec un homme qui m'aime et que j'aime et  on a une petite fille. Le passé est derrière nous. Et le présent est le plus beau cadeau que la vie nous offre.

27 janvier 2016

Tout le monde veut le bonheur

   Ce blog me donne l'opportunité de réagir à tout ce qui va mal, mais c'est aussi une manière de me souvenir mon chemin avec les succès et les échecs, avec les hauts et les bas. Pour moi écrire c'est agir et réagir. J'observe les choses, je les analyse et je les envois dans le virtuel avec l'espoir que quelqu'un va lire. Je ne m'attends à changer des vies, mais à toucher des âmes. Comme moi, tout le monde veut trouver  le bonheur. Et on a de plus en plus du mal à le trouver. On est trop occupé pour le chercher. Je me souviens qu'au lycée je croyais que je trouverais le bonheur quand je serai à la fac. Quand j'étais à la fac, le bonheur c'était de trouver l'amour. J'avais trouvé quelqu'un, mais je n’étais pas heureuse. Au début j'ai cru que j'avais trouvé le bonheur. L'amour me suffisait.  Pour lui le bonheur n’était pas l'amour. Pour lui le bonheur c'était de voyager, de découvrir d'autres cultures et pays. Quand j'avais 25 ans le bonheur c'était le succès professionnel. L'amour était passé sur le deuxième plan. Et j'étais en couple. C'est l'histoire de ma vie. Quand j’atteins un rêve, je change de rêve. Mais à 30 ans le bonheur c'était d'avoir une famille et des enfants. Toujours en couple depuis l'age de 25 ans je n'avais pas trouvé le bonheur. Quelques années plus tard je l'ai quitté, j'ai tout changé et j'ai trouvé le bonheur: une famille et un enfant. Maintenant j'essaie de vivre dans le présent, vivre ce bonheur tant recherché.

Dans mes articles je parle beaucoup de profiter de l'instant présent. Mais on vit dans une société qui nous pousse vers le passé ou vers le futur. Quand on lit les nouvelles ils nous montre ce que c'est déjà passé. Ou il nous montre des choses qui nous rendent inquiets pour l'avenir: la pollution, la violence, la crise, la guerre, etc. Et du coup on tombe dans les pièges des médias qui sèment en nous au niveau inconscient la peur, l'inquiétude, la négativité, l'impuissance devant tout ça. Les gens ne réagissent même plus. Ils attendent que quelqu'un fasse quelque chose. On se pollue notre âme avec des messages négatifs sans aucun intérêt et sans aucune conséquence. On n'est pas poussé faire quelque chose pour changer quelque chose, on se répète chaque fois qu'on ne peut rien faire. Combien de fois on a pas entendu les gens nous dire ce qu'ils ont vu à la télé? Avec quel but? Ils voulaient juste te tenir au courant, répéter comme une suggestion hypnotique sans penser passer à l'action. Ils défendent même pas une cause, ils n'aident personne, mais ils sont informés. Ils sont fières d'être informés.

Il y a quelques années j'ai vécu sans télé, juste avec l'ordinateur, mais en évitant les nouvelles. J'étais tranquille, même si des fois les gens informés essayaient de me tenir au courant avec les nouvelles. Sans télé j'ai pu lire plus de livres, j'ai pris des cours de secourisme, de salsa, je me suis impliqué dans une association, j'ai médité plus, je me suis occupé d'une personne âgée. D'un seul coup j'avais gagné du temps précieux. Quand on ne regarde plus une émission préféré, une série ou les nouvelles on gagne des heures ou on peut vraiment faire quelque chose d'utile. Maintenant je vis avec mon compagnon qui aime se détendre devant la télé et indirectement je fais pareil. Je joue avec ma fille, je m'occupe d'elle et de la maison, le soir on se détend devant la télé et c'est tout. Je suis plus informée, mais moins active. Je ne prend plus des cours, je ne m'implique plus dans une association et je ne médite que rarement. Et je suis devenue plus inquiète pour l'avenir. Mais il y a quelques mois je suis devenue consciente qu'on ne peut pas être heureux si on vit dans la peur et le souci. Comment vivre sereinement quand se passent tellement choses dans ce monde? On peut éteindre la télé et vivre notre vie. Tout le monde veut être heureux, mais ils ne savent pas comment le chercher. Le bonheur peut être dans les petites choses: quand on joue avec les enfants, quand on embrasse la personne qu'on aime, quand on reçoit un conseil, quand un étranger nous sourit, quand on aide quelqu'un, quand on partage un repas, etc. Le bonheur ne vient jamais quand on est seul. On trouve le bonheur quand on est capable de le partager.

19 janvier 2016

Shopping, méditation et amour

J'écris beaucoup sur ce que se passe dans le monde et je ne peux pas m'empêcher de comparaître cette période avec la période d'avant. J'avoue que maintenant je vis une vie tranquille, je ne sort pas sans mon chéri et on est plus en garde qu'avant. On a bien vu ce que c'est passé à Cologne de Nouvel An. On n'a jamais vu tellement cas d'agressions sexuelles. On n'est plus en sécurité nous les femmes. J'ai voyagé souvent seule. Je suis allée toute seule en Autriche, Suisse, Italie et en France et je ne me suis jamais senti en danger. Maintenant on entend des agressions même dans les trains. Une femme seule est une victime potentielle. 

Il y a cinq ans je suis allée à Nice. Mon avion avait eu de retard et j'avais raté le dernier train vers Paris. C'était nuit, j'étais seule et je ne connaissais personne. J'avais l'intention d'attendre à la gare jusqu'au matin. J'ai pris le tram vers la gare et dans le tram j'ai su que c'était la mauvaise direction. J'étais fatiguée et perdue. Deux filles m'ont dit que la gare était fermée et elles m'ont demandé si j'avais un endroit où dormir. J'ai dit que je vais attendre à la gare. Elles m'ont averti que c'était dangereux la nuit et m'ont dit que nous les femmes devons être solidaires. Très gentiment une d'elle, une tunisienne m'a proposé de dormir chez elle. 

Sa copine était marocaine et était venue en visite. J'ai accepté car j'avais confiance. C'était une confiance dans l'être humain et une foi que rien de mal pourrait m'arriver. Je me suis senti protégée par une force divine. J'ai passée la nuit chez elles et elles m'ont aidé à acheter le ticket de train pour le lendemain. On a mangé des gâteaux et on a raconté nos vies. J'avais trouvé des amies. Le lendemain elles m'ont conduit à la gare. On a échangé les numéros, on a tenu le contact un peu après et un jour le numéro n'était plus disponible. Je ne sait pas ce que c'est passé. Mais je n’oublierai jamais cette nuit. J'étais perdue et quelqu'un m'a trouvé. C'était une expérience humaine extraordinaire.

Dans mes voyage j'ai toujours rencontré des gens exceptionnels qui m'ont appris beaucoup de choses. Vous avez vu le film avec Julia Roberts "Mange, prie, aime"? Moi j'ai lu le livre qui est beaucoup plus complexe. Et c'était une inspiration pour ma vie.Comme la protagoniste j'étais dans une impasse. Ma vie n'était pas comme je l'avais imaginé. J'étais malheureuse dans mon couple, j'avais perdu mon père et mon job ne m'amenait nulle part. J'avais 32 ans et j'étais à la recherche d'un sens de ma vie. Et j'ai commencé à vouloir autre chose. J'ai décidé de faire un voyage avec une copine. Ensemble on a prévu visiter l'Italie et la Suisse. Pour moi c'était un rêve devenu réalité. J'avais toujours voulu visiter Milan. J'ai visité en Italie Milan, Turin, Montreux et Caux en Suisse. En haut de la montagne à Caux, la vie semble sereine. Là-haut j'ai pris une décision qui a changé ma vie. J'avais besoin de partir quelque part loin de tout. J'étais une autre personne quand je suis revenu du voyage. 

J'ai quitté mon copain, mon job et je suis parti loin. J'ai trouvé un job saisonnier en Haute Savoie où j'étais logé et nourri plus un bon salaire. J'étais heureuse. Quand je ne pas je faisais des longues promenades, je lisais, je méditais. Je m'étais éloignée du bruit de la grande ville, de la pollution, du stress. Pour moi ce n'était pas un boulot, mais un moyen de me retrouver. Avant je n'aurais jamais pensé à vivre dans un village de 1000 habitants. J'étais une fille de ville qui aimait sortir, faire du shopping, faire la fête. Mais ça ne me suffisait plus.

C'était une vie vide, superficielle. Là-bas j'avais pas besoin d'être toujours élégante, j'avais pas besoin de m'acheter des vêtements, des sacs à main de marque, des bijoux. J'étais consciente que le shopping ne me remplissait le vide que je sentais. J'étais accro au shopping. Des fois j'achetais des choses qui ne me servait à rien. J'ai tellement de chaussures que j'ai rarement portées. J'ai  acheté des chaussures de 15 m de haut que j'ai du mal à marcher, des robes que j'ai porté seulement deux fois. Je pense qu'être accro au shopping c'est un problème de confiance. Tu cherches l'attention et l'admiration des autres. Moi j'avais besoin qu'on me dise que je suis belle. 

Une fois loin de tout et célibataire je ne cherchais pas à séduire. J'ai commencé à méditer beaucoup. J'analysais ma vie, mes succès et mes échecs. J'essayais de découvrir le sens de mon existence et de réaliser mon destin. Mais c'était dure de contrôler mes pensées. Petit à petit je suis arrivée à développer ma concentration et j'ai commencé un véritable travail sur moi. J'ai changé ma vision des choses, je suis devenu consciente de beaucoup de choses. J'ai appris à vivre le présent, pardonner ceux qui m'avaient blessé autrefois, guérir anciens blessures, m'aimer et aimer les autres. Je reviendrai sur la méditation dans un prochain article. J'ai eu d'autres expériences après avoir quitté la Haute Savoie. Mais deux ans plus tard j'ai trouvé l'amour et une famille. Et je suis maman maintenant. Je suis heureuse. J'ai réalisé mon destin car j'ai eu le courage de partir de zéro. Je suis curieuse de savoir si quelqu'un a eu une expérience qui lui a changé sa vie. J'attends vos commentaires.

18 janvier 2016

Les droits de l'homme

        De nos jours, être humain est devenu sujet des testes. Depuis notre naissance, on est mesuré, comparé, testé. On nous donne un nom, une nationalité, une religion. Tout a été établi avant notre naissance. Parmi les droits de l'homme on trouve les droits à la vie, à la liberté, à la sûreté, à un procès équitable, au respect de la vie privée et familiale, à la liberté de pensée, de conscience et de religion, aux libertés d’expression, de réunion et d’association, au mariage, mais aussi à un recours effectif. Côté face, s’y trouvent l’interdiction de torturer, l’interdiction de l’esclavage et du travail forcé, ou encore celle de discrimination.

Après les attentats, La France prévoit d’enfreindre les Droits de l’homme dans le cadre de l’état d’urgence. Grâce à une dérogation spéciale, la France assouplit donc les règles qui protègent les droits individuels. Quelle que soit la menace planant sur un pays, plusieurs droits sont intangibles. "Il ne peut y avoir de dérogation à l’article 2 (droit à la vie), à l’article 3 (interdiction de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants), à l’article 4, paragraphe 1 (interdiction de l’esclavage), ni à l’article 7 (pas de peine sans loi)". Pour les autres droits il n'y aura plus de garantie.
Y compris, donc, la liberté d’expression (article 10), la liberté de réunion et d’association (article 11), le droit à un procès équitable (article 6), ou encore le respect de la vie privée (article 8). C’est comme ça que l’état d’urgence peut justifier des assignations à résidence, des perquisitions sans contrôle judiciaire, ou pourrait demain justifier dessaisie des données privées. 

Premier article de la déclaration universelle des droits de l'homme dit: "Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité". Mais il y a certains qui sont plus égaux que les autres. Ça dépend de la position sociale et le compte en banque. Esprit de fraternité? J'ai jamais vu un patron qui agit dans un esprit de fraternité. Ou un gouvernement, ou un banquier. Le profit avant l'être humain. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté. Dites ça aux SDF!

Dans une société ou une certaine catégorie a beaucoup plus qu'il a besoin et une autre catégorie n'a un toit ou des vêtements, on oublie les droits de l'homme. Il y a un paradoxe. Il y a des maisons vides qui servent à personne et des gens qui dorment dans la rue ou dans des foyers. Mais on est né tous égaux.  Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage. On a droit au travail, mais ce sont qui ne connaissent pas ce que c'est travailler qui nous conduisent. Ils ne sont pas comme tout le monde. Ils ont des privilèges, le respect des gens. J'ai plus de respect pour un simple ouvrier. 

Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne. Peut-être est ce valable pour les politiques et les riches qui ont ont des gardes du corps et voyagent en hélicoptère ou jet privé. Le reste du monde n'est pas en sureté. Et les militaires? Leur droit à la vie, à la liberté n'est pas respecté non plus. Pour l'ambition, l’intérêt de certains, ils sont sacrifiés. Alors on était où avec l'esprit de fraternité? Je pense qu'il n'enverraient pas leur frères faire la guerre à sa place? Je ne parlerai même pas de la liberté d'expression, car quand ils nous impose d'être "politically corect", la liberté d'expression est une illusion. Et quand les lobbys des grands multinationales sont plus importants que la santé et le bien être des gens alors on n'est plus libre. Quand des multinationales peuvent traîner des Etats en justice pour imposer leur loi, on se demande -qui est vraiment au pouvoir?